Cooper Marsh, part of the larger Charlottenburgh Marsh, was once a dry lowland area periodically used for farming by United Empire Loyalists who settled here in the 1780s.
The Charlottenburgh Marsh was created when, in the mid 1800s, control structures raised water levels to aid in navigation.
With the construction of the St. Lawrence Seaway and a hydro-electric power dam at Cornwall in the 1950s, water levels on Lake St. Francis no longer fluctuated enough to create ideal conditions for either farming or diverse waterfowl habitat. In the mid 1940s, Bill Cooper and his uncle J.J. Cooper purchased land that included a portion of the area presently known as Cooper Marsh Conservation Area. In the late 1970s there was a noticeable increase in waterfront property development. With the support of Bill Cooper, the Raisin Region Conservation Authority (RRCA) worked to secure unprotected wetlands. Since 1980, the RRCA has acquired 673 acres – the majority of this wetland – for conservation.
The RRCA partnered with Ducks Unlimited Canada, government agencies and other private interest groups, to build a network of dykes and dams at Cooper Marsh. Three impoundments were created with water levels approximately 50 centimetres higher than that of Lake St. Francis. The resulting flooding has created open water and improved the productivity of the marsh by increasing habitat and plant diversity. The process took years, but the results are that nearly over 195 bird species now use the area compared to a fraction of this number before the project began. Channels and ditches dug into the marsh have created access routes for a variety of fish and small animals.
Further reading: Cooper Marsh Conservation Area - Raisin Region Conservation Authority
Le marais Cooper, qui fait partie du plus grand marais Charlottenburgh était jadis une plaine sèche que cultivaient périodiquement les Loyalistes de l’Empire britannique, établis ici dans les années 1780.
Le marais Charlottenburgh a vu le jour vers le milieu des années 1800s, lorsque des ouvrages de réglage ont été construits pour hausser le niveau de l’eau et ainsi faciliter la navigation.
Dans les années 1950, la construction de la Voie maritime du Saint-Laurent et d’un barrage hydro-électrique à Cornwall a fait en sorte que le niveau de l’eau du lac Saint François ne fluctuait plus suffisamment pour permettre l’agriculture ou un habitat diversifié pour la sauvagine.
Vers le milieu des années 1940, Bill Cooper et son oncle, J.J. Cooper, ont acheté un terrain qui comprenait une portion de la zone connue maintenant sous le nom de Zone de conservation marais Cooper. À la fin des années 1970, l’aménagement immobilier sur les rives du Saint-Laurent a augmenté considérablement. Avec l’aide de Bill Cooper, l’Office de protection de la nature de la région Raisin a travaillé pour obtenir les terres humides non protégées. Depuis 1980, l’Office a acquis la majorité de ce complexe de zones humides.
Grâce à l’appui de l’Office de protection de la nature de la région Raisin, d’organismes gouvernementaux et d’autres groupes d’intérêts privés, la société Canards Illimités Canada a pu construire un réseau de digues et de barrages. Trois retenues ont été aménagées, leur niveau d’eau atteignant environ 0,5 mètre de plus que celui du lac Saint François. L’inondation qui a suivi a créé une vaste terre humide et a amélioré la productivité du marais en augmentant les possibilités d’habitat et la diversité des plantes. Même si ce processus a nécessité plusieurs années, il en a valu la peine, car plus de 195 espèces d’oiseau se prévalent maintenant de cette zone, par rapport à une fraction de ce nombre avant le début du projet. Les conduits et les fossés qui ont été creusés dans le marais fournissent des voies d’accès aux divers poissons et petits animaux qui l’habitent.